Rencontres du groupe technique mulette perlière en Auvergne

Début septembre, l’équipe mulette perlière du CPIE, à savoir Cédric, Freddy et Mathilde, a pris la route vers l’Auvergne pour quelques jours de formation dans le cadre du Plan national d’actions ! 

Accueillis par le Conservatoire d’espaces naturels d’Auvergne, plusieurs acteurs régionaux travaillant sur l’espèce ont répondu à l’appel. 

Au programme, 

  • un temps d’échange en salle dans les locaux de l’antenne Haute-Loire du CEN Auvergne sur les différents protocoles d’inventaire et de suivi de rivières à mulette perlière, applicable plus généralement aux grands bivalves d’eau douce. Un travail conséquent a été mené à ce sujet en région Nouvelle-Aquitaine il y a quelques années.

 

Photo 1 : Les prospections à la recherche de bivalves d’eau douce peuvent s’effectuer de différentes manières. Plus généralement, elles sont réalisées à l’aide d’un aquascope (aussi appelé bathyscope), cône orange équipé d’une plaque en plexiglas, qui permet de voir au travers de l’eau. Le cours d’eau est prospecté de l’aval vers l’amont.

  • un temps de terrain sur un secteur à mulette perlière du territoire où les participants ont pu tester leurs taux de détection. Objectif : trouver un maximum de mulettes perlières sur une surface de 20 mètres carrés à des rythmes de 5 secondes par mètre carré (soit 4 minutes) ou 10 secondes par mètre carré (8 minutes).

La mulette perlière est une espèce difficile à détecter : lorsque des comptages sont réalisés sur des rivières 

 

Photo 2 : Préparation des tronçons de 20 mètres carrés pour la prospection, et des équipes pour tester les taux de détection de chacun. On parle d’un inventaire par CMR (capture-marquage-recapture) “visuelle”, sans avoir à déplacer ou marquer les individus.

Photo 3 : Freddy et Cédric testent leur taux de détection sur un tronçon à réaliser au rythme de 10 secondes par mètre carré, soit 20 mètres carrés en 8 minutes.

  • visite d’une station dite “populeuse” de mulette perlière : sur quelques dizaines de mètres se trouvent plusieurs centaines d’individus de différentes tailles.

Photos 4 et 5 : Où sont donc les mulettes perlières ?

  • formation au suivi gravidité en vue d’une récolte de larves pour une mise en élevage sur la Dolore, dans le Puy-de-Dôme. Le CPIE, avec la Fédération de pêche du Finistère et le CEN Auvergne, ont pu présenter cette technique de suivi.

Photos 6 à 8 : Malgré la pluie, les participants ont pu observer quatre des cinq stades de maturité des larves de mulette perlière, en espérant une prochaine récolte pour les collègues auvergnats.

 

Un grand merci aux collègues du CEN Auvergne pour toute l’organisation, et à nos collègues des quatre coins de la France pour tous ces échanges !

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