Les espèces exotiques envahissantes représentent la deuxième cause de perte de biodiversité dans le monde. C’est pourquoi il est primordial d’étudier ces espèces, comme je le fais dans le cadre de mon stage de Master 2 au sein du CPIE Collines Normandes.
L’objectif de ce stage ? Améliorer les connaissances sur les conditions écologiques favorisant la propagation de cette espèce. Pour ce faire, différents cours d’eau abritant ou non l’écrevisse du Pacifique seront étudiés et comparés, notamment du point de vue physico-chimique et piscicole.
Cependant, une phase sur le terrain est nécessaire pour actualiser les données, comme c’est le cas sur le Noireau. Des briques creuses colmatées d’un côté y seront disposées, offrant un habitat idéal pour l’écrevisse du Pacifique qui a tendance à s’y réfugier durant la journée.
Ces briques seront placées sur les bordures dans des zones plutôt encombrées (rochers, racines…) qui représentent un habitat propice pour l’espèce. Des relevés hebdomadaires seront effectués durant un mois. En l’absence d’écrevisses après cette période, nous considérerons que le cours d’eau n’en abrite pas.
Cette phase nous permettra de confirmer la présence ou l’absence de l’écrevisse du Pacifique dans certains cours d’eau. Ensuite, en fonction de ces données, une analyse statistique sera réalisée afin d’identifier un ou plusieurs facteurs influençant la répartition de l’écrevisse en Normandie.