A la recherche des glochidies

Dans le cadre du Plan national d’actions en faveur de la mulette perlière, plusieurs actions sont menées ponctuellement ou annuellement pour sa conservation. Parmi elles, une pêche de recherche d’enkystement !

Mesure des truites fario pêchées sur le cours et vérification des branchies avant de les remettre à l’eau.

Lors de sa phase larvaire, la mulette perlière va étroitement être liée à une autre espèce : la truite fario, et, dans certains cas, le saumon atlantique. Lorsque les adultes de mulette libèrent dans l’eau les jeunes larves au cours de l’été, ces dernières vont se fixer aux branchies des poissons.

Elles y resteront “enkystées” entre huit et neuf mois, avant de se décrocher naturellement et s’enfouir dans le fond du cours d’eau (ou substrat) pour quelques années.

L’objectif de cette action de pêche ? Vérifier si la reproduction naturelle a toujours lieu sur les cours d’eau à mulette. 

Et comment ça se passe concrètement ? L’action a lieu environ huit mois après la période de reproduction des mulettes perlières sur le cours d’eau. L’idée est de capter les truites et truitelles de différentes portions et de vérifier si leurs branchies présentent des jeunes mulettes enkystées. Une fois la vérification faite, les poissons sont rapidement remis dans le cours d’eau.

Cette action a été menée il y a quelques jours sur le Sarthon, avec l’aide de la Fédération départementale de pêche de l’Orne et du Parc naturel régional Normandie-Maine.

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