Le CPIE Collines normandes rejoint les sentinelles du Climat

En 2023, le CPIE Collines normandes a rejoint le programme “Les Sentinelles du Climat” à travers l’Union Régionale des CPIE normands. Ce programme lancé par l’Association Cistude Nature en 2016 avait déjà été rejoint par Nature En Occitanie en 2022.

Les Sentinelles du Climat c’est quoi ? Ce programme vise à mesurer l’impact du changement climatique sur la biodiversité.

Pour cela, en Normandie, ce sont près d’une vingtaine d’espèces sensibles au changement climatique (Sonneur à ventre jaune, Azuré des mouillères, Lézard vivipare, Gentiane pneumonanthe) qui vont être étudiées sur 60 sites préservés, équipés de stations météorologiques et répartis dans l’ensemble de la Normandie. Ces stations météos seront installées cet hiver.

L’analyse statistique des données naturalistes et météorologiques seront croisées avec les scénarios de modifications du climat dressés par le GIEC (Groupe d’experts internationaux sur le climat). Cette analyse permettra de quantifier la dégradation des conditions locales favorables aux espèces et d’évaluer les risques de disparition de populations et les facteurs responsables. Cette étape est un préalable pour des recommandations d’aménagement et de gestion des milieux naturels.

Pour en savoir plus, suivez le lien ci-après vers notre communiqué de presse, visible sur le site internet des Sentinelles du Climat, rubrique actualités. https://swll.to/KoZBiMr

Crédit photo : Mégane Skrzyniarz (photo sonneur à ventre jaune).

Article Orne Combattante - Le CPIE Collines normandes rejoint les sentinelles du climat un programme scientifique

Zoom sur les premières images du terrain : 

Le terrain a déjà commencé ! Une première récolte de litière forestière dans l’Orne et le Calvados a été faite afin d’étudier des cortèges de gastéropodes terrestres.

Les échantillons sont déjà en train de sécher dans les locaux du CPIE. Ils seront analysés au printemps prochain avec l’aide d’un ou d’une stagiaire !

L’objectif ?

Rechercher des espèces sentinelles parmi les gastéropodes récoltés, c’est-à-dire sensibles au changement climatique, en régression, et avec une capacité de dispersion faible.

Cette première étape consiste à faire un état des lieux des populations de gastéropodes sur les placettes d’échantillonnages choisies.